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Un premier roman dans lequel Ewan Lautran, chargé de neutraliser une odieuse crapule , se retrouve embarqué dans une course contre la montre . Qui a intérêt a s'emparer le premier des secrets que possède Martin Linke et pour en faire quoi ?

10 Apr

CHAPITRE 8 : le carnet fatal

Publié par Josselin Donan

Enice Fulton se curait négligeamment les dents en feuilletant une vieille brochure de voyage. Elle n'en finissait pas de tourner les pages écornées. S'enivrant de paysages inondés de soleil, rêvant au jour lointain où elle pourrait revoir son Zwazoulou natal. Et surtout Bono son fiancé, qui lui avait promis le mariage quand elle rentrerait au pays. Fortune faite...

Elle jeta brutalement le catalogue sur un coin de la réception. Elle commençait à se faire du mal ! Avec Bono qui s'impatientait et lui écrivait de plus en plus souvent des lettres délirantes, l'accusant de l'oublier dans les bras de jeunes européens, et la menaçant de la tromper à son tour avec Rania, cette pute, cela faisait beaucoup ! Elle le connaissait bien son Bono, tout ça c'était des mots. Mais cette Rania avec ses sweats toujours trop petits et ses jeans outrageusement moulés pour mieux exposer la marchandise, elle la voyait d'ici. C'était un serpent de la pire espèce. Elle ne se priverait pas d'essayer. Et les hommes, fallait pas trop les tenter. Même les plus fidèles.

Enice soupira. Bien sûr qu'elle avait voulu faire fortune. C'était pour ça qu'elle était venue en Europe. Mais il fallait bien le reconnaître, elle avait réussi son ratage. Aujourd'hui, elle croupissait dans cet hôtel pour fauchés, derrière un comptoir minable, guettant des clients attirés par ce quartier mal famé. Le patron, cette épave lubrique, avait été clair : on s'adapte ou on coule. Il était prêt à tout, lui, pourvu que l'hôtel surnage et qu'il puisse continuer à boire ses bières en lorgnant des films porno. Alors, on s'était mis à tout accepter. On avait pris la couleur locale. Avec les prix à l'avenant. Et c'était logique, on avait vu arriver du beau monde : des sans-le-sou, toujours à marchander, des fugueuses en quête d'un coin discret, des amants d'un jour soudain en manque de caresses torrides. Et parfois des égarés, qui atterrissaient là sans savoir, le temps d'une nuit, mais qui repartaient bien vite, tôt le lendemain matin, sans même déjeuner.

Alors Enice avait été plus qu'intriguée par l'arrivée des deux étrangers qui avaient réservé pour plusieurs nuits. Ils n'avaient pas le profil d'ici. Le plus grand, surtout, celui qui était resté muet derrière ses lunettes fumées, pendant que l'autre négociait deux chambres contiguës. Elle avait lu attentivement leurs fiches, mais n'avait rien appris, c'était sans doute des faux noms. Déjà deux nuits qu'ils étaient là. Ils restaient enfermés toute la journée, ne sortant que pour les repas. Jamais plus d'une demi-heure. A croire qu'ils se cachaient. Enice avait à peine le temps de faire les chambres. En un sens, ça l'arrangeait. D'ailleurs, ils n'étaient pas exigeants. Ils ne demandaient jamais rien. Ils évitaient de parler, c'était clair.

Elle s'ennuyait ferme, Enice. Elle avait eu une idée en voyant débarquer ces deux clients. Un peu infantile. Elle s'était mise à tout noter dans un petit carnet qui ne la quittait plus. Leurs heures de déplacement, leurs tenues, leurs manières . Et même leurs portraits, dont elle était plutôt fière. Son enquête de clientèle, qu'elle appelait ça. Elle en ferait un petit résumé pour Bono dans sa prochaine lettre. Il pourrait voir qu'elle n'était pas qu'un cul, comme cette garce de Rania. Mais qu'elle avait aussi un cerveau pour faire honneur à un mari. Elle jeta son cure-dent, les gencives en feu, et saisit sa bouteille d'eau minérale. La station assise lui faisait prendre du poids. C'était le patron qui lui avait fait remarquer, à sa manière un peu abrupte :

-Attention, Enice, tu prends du volume. J'ai plus les moyens de changer le fauteuil !

Elle était en train d'avaler conscienceusement une grande gorgée d'eau, lorsque l'interphone du huit se mit à sonner. Elle faillit s'étrangler et jura, arrosant le devant de son corsage. C'était la chambre de l'homme aux lunettes fumées ! Elle décrocha, fébrile.

-La réception, à votre service .

Une voix rauque, roulant les "r", se fit entendre :

-Mademoiselle, pourriez-vous m'apporter un thé à la menthe, s'il vous plaît? Chambre huit. Merci.

Enice n'eut pas le loisir de répondre. L'homme avait raccroché. Elle se dépécha de farfouiller dans une vieille boite métallique et récupéra un sachet jauni de thé à la menthe. Deux minutes plus tard, elle sortait du micro-onde une tasse d'eau bouillante qu'elle posa sur un plateau, à côté du sachet. Elle rajusta son corsage et tira sur sa mini-jupe. Au cas où le patron trainerait dans le coin. Puis elle prit dans le couloir la direction du premier étage.

Sofian Mesraoui révassait sur son lit lorsque deux coups brefs furent frappés à la porte, accompagnés d'une voix de femme :

-Votre thé, monsieur.

Il répondit d'une voix douce :

-Vous pouvez entrer.

Enice poussa la porte et faillit se heurter à Sofian Mesraoui debout, pieds nus, en jogging gris. Elle reçut le choc de ses yeux sombres qu'elle voyait pour la première fois. De la main, il lui fit signe de poser le plateau sur la table, près de l'écran plat de taille lilliputienne qui diffusait une série américaine, le son coupé. Elle obéit. Elle sentit soudain le souffle de l'homme dans son dos. Inquiète, elle se retourna. Sofian Mesraoui la fixait de son regard hypnotique, sans rien dire. Elle se troubla et sourit, refusant de comprendre. Il lui barrait ostensiblement le passage vers la porte. Elle avança le bras pour se dégager, fuyant son regard. Et poussa soudain un petit cri. Une main brutale venait de lui emprisonner un sein, à travers le corsage, en une caresse explicite. Le visage de l'homme s'approchait, cherchant ses lèvres. Elle sentait son haleine tiède sur sa joue. Elle cria, cherchant à repousser de toutes ses forces celui qui tentait de s'emparer d'elle. D'une main, l'homme saisit au vol la télécommande de la télévision et monta le son, pour

couvrir les cris d'Enice. Elle comprit qu'il ne renoncerait pas. Désespérée, sentant l'épouvante l'envahir, elle se projeta de toutes ses forces contre son agresseur pour l'écarter. Il bascula en arrière sur la moquette sale en jurant. Enice allait enjamber le corps de Sofian Mesraoui pour filer vers la porte de la chambre lorsqu'elle fut, à son tour, projetée sur le sol. L'homme venait de lui saisir une cheville à deux mains, bloquant sa fuite. Il se redressa d'un bond et sauta sur elle pour l'empêcher de se relever. Elle sentit son corps peser sur le sien, meurtri. Le sexe de l'homme s'incrusta dans son ventre, contre sa jupe, en une possession symbolique. Elle se débattit, se tordant en tous sens pour échapper à ce plaquage immonde qui la terrifiait. Sofian Mesraoui desserra soudain son étreinte, les yeux fixés vers le sol, tout près d'Enice. Il se redressa, à cheval sur les hanches douloureuses de la jeune femme. Un petit carnet était ouvert, tombé de sa poche dans la lutte. Il le saisit, le feuilleta rapidement et se mit à hurler à l'adresse de la jeune femme : -Qu'est-ce-que c'est que ça, salope ? Enice mit quelques secondes à comprendre. Toujours rivée au sol par le poids de l'homme, elle se redressa sur ses coudes. Brutalement consciente de la situation dans laquelle elle se trouvait, par sa faute. Son agresseur ne la laissa pas répondre. -Qui t'a demandé de nous fliquer ? Parle ! Des larmes dans les yeux, elle tenta de se justifier : -Personne, je vous le jure. C'était juste pour passer le temps ! Sofian Mesraoui fixa la jeune femme d'un regard noir qui la glaça d'effroi : -Et tu t'imagines que je vais te croire ? Il n'y a que mon ami et moi dans ce carnet de merde. Il y a bien une raison ? Enice cherchait désespérément une issue. On ne la croyait pas quand elle disait la vérité. Il fallait inventer une explication crédible ! Mais son cerveau refusait d'obéir, paralysé par la peur. L'image de son patron imbibé d'alcool, hébété devant ses vidéos, lui traversa l'esprit. Inutile de compter sur lui. Il ne bougerait pas, déjà momifié de son vivant. Elle était inexorablement livrée à elle-même. Soudain, elle entendit dans son dos s'ouvrir la porte de la chambre. Une seconde elle se crut sauvée. Mais ce n'était que l'autre homme qui venait sans doute prendre part aux festivités. Il pencha sa tête chafouine sur le corps d'Enice et murmura à l'adresse de son compagnon : -Elle a fait des bétises ? L'autre balança le regard dans la direction du carnet avant d'ajouter : -Si t'as des trous de mémoire, lis-ça. T'apprendra des tas de choses te concernant. Le petit homme ramassa le carnet qui trainait sur la moquette et se mit en devoir de l'explorer minutieusement. Il partit s'affaler sur le lit. Enice ne l'entendit plus. Sofian Mesraoui s'impatientait devant le silence d'Enice. Il commençait à penser qu'il n'en tirerait rien. De ses deux mains, il lui prit brutalement les épaules et les secoua sans ménagement. La tête d'Enice heurtait la fine moquette avec un bruit sourd. La jeune femme se mit à crier. Epuisé, Sofian Mesraoui s'interrompit, les yeux révulsés par la haine. En se redressant, il pesa de tout son poids sur le ventre d'Enice. Elle poussa à nouveau un petit cri. Au moment où son agresseur sentait un liquide chaud lui inonder les cuisses. La jeune femme venait d'uriner sous l'effet de la douleur et de la peur. Hors de lui, il la gifla d'une main puissante qui claqua d'un coup sec. Enice à bout de forces, perdit instantanément connaissance. Sofian Mesraoui la secoua, excédé : -Elle m'a pissé dessus et est tombée dans les pommes, la salope ! Du lit, le plus petit des deux hommes intervint : - Va doucement, Sofian, si elle crève on est mal. Va plutôt te laver et te changer, je m'occupe d'elle. Sans répondre, Sofian lacha le corps d'Enice et fila dans la salle de bain. Alkan, le petit, se pencha sur la jeune femme toujours inconsciente. Il prit à sa gauche la tasse de thé froid et renversa le liquide verdâtre vers les yeux d'Enice. Elle grommela, et secoua instinctivement la tête pour se débarrasser du thé entré dans les narines. Elle ouvrit les yeux. Alkan lui apparut dans un demi-brouillard, une sorte de sourire sur les lèvres. Peu à peu sa vision s'éclaircit. Le petit homme en profita pour l'interpeler sur un ton doucereux : -Mademoiselle, n'en veuillez pas à mon ami, il est toujours, disons, un peu brutal. Il vaudrait mieux que vous nous disiez tout de suite pour qui est ce carnet. Sinon il pourrait se montrer plus que désagréable. Il ne supporte pas l'échec. Enice comprit que ça allait recommencer. Jamais son explication ne leur suffirait. Ils étaient capables de la tuer. Une fraction de seconde elle pensa à Bono qui l'imaginait parfois baisant avec des étrangers. Le con ! Il fallait à tout prix qu'elle s'en sorte avant que l'hystérique, le plus grand, ne revienne. Elle regarda autour d'elle. Cherchant n'importe quoi qui pourrait l'aider. Mais rien, seulement la moquette rase à l'infini et tout près, les jambes d'Alkan debout devant elle. Le désespoir la submergea. Elle ferma les yeux. -Peut-être préférez-vous que je vous aide à retrouver la mémoire, mademoiselle ? La voix du petit homme la fit sursauter. Quand elle rouvrit les yeux elle le vit enjamber son corps, sans doute pour s'asseoir à califourchon. Epouvantée, elle hurla. Elle eut alors le réflexe de la dernière chance. Avant qu'Alkan ne se baisse elle ramena les genoux sur la poitrine puis détendit brutalement ses deux jambes vers l'entrejambe de l'homme. Visant ses testicules avec les talons pointus de ses chaussures. L'homme se plia en deux, muet, terrassé par la douleur atroce, les mains en croix sur son bas-ventre. Enice se leva d'un bond, récupéra à la volée le petit carnet sur le lit et fila vers la sortie. Elle s'enfuit dans l'escalier, laissant la porte ouverte. Elle eut le temps d'entendre Alkan hurler : -Elle m'a pété les couilles, cette pute ! Sofian, rattrape-la! Enice dévala les marches sans réfléchir, dans un désir éperdu de fuite. Parvenue au bas de l'escalier, elle traversa le hall minuscule et se retrouva sur le trottoir, haletante. Elle s'appuya contre un réverbère pour reprendre son souffle. Un froid vif la saisit. Elle réalisa qu'elle était en corsage et en minijupe. Toujours en proie à la panique, elle se retourna vers l'entrée de l'hôtel. Personne. L'urgence était de se cacher; on aviserait ensuite. D'un pas rapide, elle partit droit devant elle, sans savoir où. Cherchant dans sa tête un refuge. Tout, plutôt que de retourner dans cet enfer. Elle poussa soudain un cri de terreur en se heurtant au corps d'un homme. Mais ce n'était qu'un passant qu'elle n'avait pas vu ! Il l'écarta en agitant son journal plié, héberlué par cette folle en tenue légère qui hurlait à la mort... Elle marmonna de brèves excuses et continua, désemparée. Tout à coup l'évidence lui sauta aux yeux : le journal , mais oui, pourquoi n'avoir pas pensé plus tôt à Dennis, le vendeur de journaux qui tenait sa papeterie à trois cents mètres de l'hôtel, en remontant vers le nord ! Son copain Dennis qui lui réservait parfois une chambre pour un peu de bon temps avec une cliente pas farouche, draguée dans le magasin, en cachette de son épouse. Enice fit demi-tour, tachant de se fondre dans le flot des passants. Elle se rassura. S'ils l'avaient suivie, ses agresseurs n'oseraient pas s'en prendre à elle en pleine rue. Elle arriva sans encombre à la papeterie. En poussant la porte, la forte chaleur du magasin la submergea, apaisante. Dennis était seul, disparaissant derrière son comptoir sous l'empilement des livraisons. Il accueillit Enice avec un clin d'oeil égrillard, lorgnant sur sa tenue : -Dis donc Enice, t'es en chaleur aujourd'hui ! Enice le regarda droit dans les yeux , espérant le ramener à la raison : -Déconne pas Dennis, j'me suis enfuie de l'hôtel; on veut m'tuer ! Faut que tu m'planques ! Le jeune vendeur changea de couleur : -Quoi, une belle fille comme toi, faut être taré ! T'a appelé la police ? Moi, je veux bien, mais... Enice comprit qu'il valait mieux tout raconter. Elle n'omit aucun détail, insistant sur l'hystérie de ses agresseurs . pour finir, elle brandit le petit carnet, montra les portraits des deux hommes. Dennis avait écouté sans rien dire, les yeux fixés sur Enice, incrédule. Il laissa tomber, admiratif : -Eh bien, il doit pas être beau à voir ton castré ! Au moins lui, il se reproduira pas ... Ecoute, tu vas te planquer dans l'arrière-boutique. Ce soir, je te ramène à la maison avec la camionnette. Après on avisera. Après la fuite d'Enice, Sofian avait déboulé à l'appel d'Alkan. Il l'avait trouvé plié en deux au milieu de la chambre, incapable de parler davantage. Le temps de le soutenir pour l'asseoir sur la chaise du petit bureau, Enice avait pu filer, désormais hors d'atteinte. D'un regard rapide dans la pièce il avait compris que le carnet avait lui aussi disparu. L'échec était total. Et le problême entier. Pour qui travaillait cette Enice ? Comment avait-on retrouvé leur trace dans cet hôtel pourri ? A moins qu'elle ne fut sincère quand elle affirmait avoir voulu passer le temps ? Sofian n'entrevoyait pas le moindre début de réponse. Maintenant allongé sur le lit, Alkan tentait, lui, d'évaluer les dégats sur ses testicules. Le gauche avait doublé de volume. Au moins. Un hématome sur le droit l'avait fait virer au violet soutenu. Le simple toucher le faisait hurler. Il remonta son caleçon et ne bougea plus, anéanti par la douleur. Sofian Mesraoui, assis dans le fauteuil près de la fenêtre, tenta de faire le point. Ils pensaient pourtant avoir tout prévu pour semer leurs éventuels poursuivants. Nam, la jolie vietnamienne recrutée un mois plutôt à Saïgon et qui était arrivée en Sandrésie avec un banal visa touristique, pour ne pas éveiller les soupçons, avait parfaitement fait son travail. Le coup de la valise oubliée au Curley Hôtel avait suffi à neutraliser le jeune inspecteur encore naïf. Il lui avait été facile de le repérer. Avec son air désoeuvré, ses mains vides et son regard toujours en mouvement, il ressemblait autant à un touriste qu'un vigile de supermarché... De là à conclure qu'il était en mission, il n'y avait qu'un pas qu'elle avait allègrement franchi en trois enjambées dévastatrices. Cela avait suffi. Le jeune inspecteur était ferré. Elle avait eu aussi l'idée du transfert vers un hôtel pour minables. De ce point de vue, c'était un franc succès... On imaginait difficilement plus minable ! Mais c'était à peu près tout. Car pour la discrétion, on pouvait trouver mieux. Il avait fallu que cette connasse d'Enice mette ses talents artistiques au service d'inconnus pour foutre le plan génial par terre... Des inconnus qu'il allait falloir identifier et neutraliser rapidement. Afin de reprendre contact sans risque avec Martin Linke, quelque part dans la nature. Mais l'urgence était d'abord de partir d'ici au plus vite, avant de faire de mauvaises rencontres. En forme de brigade de police...

CHAPITRE 8 : le carnet fatal
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P
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Un premier roman dans lequel Ewan Lautran, chargé de neutraliser une odieuse crapule , se retrouve embarqué dans une course contre la montre . Qui a intérêt a s'emparer le premier des secrets que possède Martin Linke et pour en faire quoi ?